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Centre pénitentiaire de Laon

👉 🇫🇷 Soutien à nos agents pénitentiaires ce matin à Laon. Je me suis rendu au centre pénitentiaire en tant que député de l’Aisne. Une minute de silence a été respectée partout en France.

Hier matin deux agents des pôles d’extraction judiciaire ont perdu la vie, victime de leur devoir :
M. Fabrice MOELLO, capitaine pénitentiaire, responsable du PRE),

  • Et M. Arnaud GARCIA, surveillant brigadier.
    M. Fabrice MOELLO, officier au PREJ de Caen est entré dans l’administration pénitentiaire le 10 juillet 1995 comme élève surveillant. Il a débuté son parcours à la Maison d’arrêt de Bois d’Arcy. Affecté ensuite au centre de détention de Melun, puis au centre pénitentiaire de Fresnes, M. MOELLO a rejoint la Maison d’arrêt de Caen en 2001 comme surveillant brigadier. Nommé premier surveillant en 2015 au CD d’Argentan dans l’Orne, il a ensuite exercé les fonctions de chef d’escorte au PREJ de Caen en 2019 avant de prendre son grade d’officier sur ce même PREJ et d’en assumer la responsabilité. Son parcours témoigne d’une carrière exemplaire au service de l’institution qu’il servait avec loyauté et compétence. Il incarnait parfaitement les valeurs de l’administration pénitentiaire.
    M. Arnault GARCIA, surveillant brigadier au PREJ de Caen est entré dans l’administration pénitentiaire en 2009. Au terme de sa formation à l’école nationale de l’administration pénitentiaire, M. GARCIA a été affecté au sein de la Maison d’arrêt de Grasse. En 2011, il rejoint le CD d’Argentan avant d’être affecté à la Maison d’arrêt de Caen en 2016. Il exerçait ses missions au sein du PREJ de Caen depuis 2024. Il incarnait aussi les valeurs de l’administration pénitentiaire remplissant ses fonctions avec honneur et engagement.
    Trois autres de leurs collègues ont été grièvement blessés :
    M. Damien LOUIS
    M. Nicolas CROMBECQ
    M. Arnault CHAZAL
    Nos pensées sont également tournées vers eux.

👉 Plus généralement la pénitentiaire souffre de manque de moyens, d’effectifs et ne sont que as soutenu par le pouvoir ! Cela doit changer ! Sur la question des extractions de détenus :

👉 Le sujet des extractions judiciaires est problématique depuis bien longtemps.
C’était la police ou la gendarmerie qui les assurait voici quelques années mais en raison du manque d’effectifs, de moyens de ces forces de l’ordre, de la multiplication du nombre des extractions en raison d’une procédure pénale toujours plus exigeante et formelle ( sujet là aussi à revoir) , l’accomplissement des extractions a été imposée, non sans mal, à la pénitentiaire qui n’en voulait absolument pas.
Ainsi, le gouvernement évitait d’accroître les effectifs de police et de gendarmerie en leur supprimant cette compétence chronophage et il promettait par ailleurs à la pénitentiaire les effectifs et les moyens qui n’avaient jamais été donnés à la gendarmerie et la police …Un vrai marché de dupes…
Le nombre d’incidents et d’énormes difficultés qui ont suivi est incalculable…
Ce n’est pas la faute de la pénitentiaire qui n’a jamais eu les moyens , les personnels, les formations suffisants pour assurer ces missions lourdes et dangereuses.
Tout ceci à été maintes fois signalés au Ministère de la Justice, des inspections ont été déclenchées etc…
Mais rien n’a vraiment été réglé.
Quand une extraction nécessite une sécurité renforcée, c’est à l’autorité judiciaire qui requiert cette extraction de la demander en lien naturellement avec les renseignements dont elle dispose . Mais souvent il n’est pas possible de mettre en place cette sécurité toujours pour les mêmes problèmes de moyens et d’effectifs. Ce sont les ERIS ( Équipes régionales d’intervention et de sécurité) qui dépendent du ministère de la Justice, qui en sont généralement chargées . Mais ce n’est pas leur seule mission, loin de là …
Et leur mise en place nécessite aussi une anticipation de la demande judiciaire de plusieurs jours avant le transfert ce qui n’est pas possible dans l’urgence de certaines situations.
Les transferts et extractions de détenus dont le profil est comparable à celui de l’évadé d’Incarville sont par centaines tous les jours et il est impossible de requérir les IRIS ou d’autres services spécialisés dans ces conditions.
Il y a tout lieu de craindre que de tels terribles événements surviennent à nouveau tant que la Justice ne fera finalement plus peur qu’à une seule catégorie de gens, les gens honnêtes…

About Author

Nicolas DRAGON est élu Conseiller Municipal de Laon et conseiller communautaire de l'Agglomération du Pays de Laon depuis le 15 mars 2020. Né à Laon en 1977, Gaulliste Social depuis toujours, Nicolas DRAGON défend une certaine idée de la France, de sa ville de Laon et du territoire laonnois. Patriote, souverainiste et eurosceptique c’est à dire contre une Europe fédérale et financière mais pour une Europe des Nations, pour Nicolas DRAGON, la France qui est un GRAND pays, doit faire entendre sa voix, libre et indépendante. Nicolas DRAGON est Conseiller Municipal de Laon et conseiller communautaire de l’Agglomération du Pays avec le soutien du Rassemblement National. Nicolas DRAGON a notamment porté le combat contre l’arrêt du système « Poma » depuis 2016. Nicolas DRAGON est le premier élu du Rassemblement National 🇫🇷 sur la ville de Laon.

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