Suite à un début d’incendie dans une cellule, incendie rapidement maîtrisé par le professionnalisme du personnel le mercredi 24 août 2022 au centre pénitentiaire de Laon, je me suis rendu ce jeudi 25 août en tant que Député, à la rencontre de l’ensemble du personnel présent afin de leur apporter mon soutien.
Les métiers de la fonction publique pénitentiaire font partie de ces missions au service de l’État parmi les plus difficiles. Ils demandent un engagement et un courage qui méritent l’hommage de la Nation.
Reçu par Monsieur le Directeur, j’ai pu me rendre compte en parcourant les locaux, des conditions de détention des condamnés. Le travail effectué par un personnel professionnel, qui forme une équipe soudée, supportant souvent des conditions complexes dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que pour l’ensemble des métiers et des compétences nécessaires au milieu carcéral : administratifs, cadres, médecins, infirmiers, éducateurs, accompagnateurs pour la réinsertion…
Je leur rend hommage pour ce qu’ils représentent, c’est-à-dire, le service de l’État, au service des citoyens. Je remercie l’ensemble des effectifs présents pour les échanges que nous avons pu avoir les uns avec les autres aujourd’hui.
Pour rappel et afin de mieux comprendre :
Source : vie-publique.fr
« Les députés et sénateurs sont autorisés à visiter à tout moment et à l’improviste les prisons depuis la loi du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d’innocence et les droits des victimes(nouvelle fenêtre). Ce droit de visite a été élargi, par la loi pénitentiaire de 2009, aux députés européens élus en France.
La loi du 17 avril 2015 portant diverses dispositions tendant à la modernisation du secteur de la presse(nouvelle fenêtre) a fait encore progresser ce droit. Cette loi étend les visites aux centres éducatifs fermés et permet désormais aux parlementaires d’être accompagnés en prison par des journalistes.
L’ouverture des prisons aux médias était réclamée depuis longtemps par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Le 25 mai 2016, le décret d’application portant sur cette mesure a été publié(nouvelle fenêtre), il en précise les modalités pratiques : le chef d’un établissement pénitentiaire ne peut s’opposer à l’entrée des journalistes accompagnant les parlementaires que « pour des motifs impératifs liés à la sécurité, au bon ordre, à l’intérêt public ou à la protection des victimes, des personnes détenues et du personnel au sein de l’établissement ». Les parlementaires ne peuvent être accompagnés de plus de cinq journalistes, dont deux utilisant du matériel de prise de vue ou de son. »
👉 Accompagné de mon attaché parlementaire, je n’ai pas souhaité, lors de cette visite, être suivi par la presse. Elle n’a donc pas été prévenue, ceci par souci de confidentialité envers les membres du personnel pénitentiaire, ils n’ont pas à être exposés inutilement, du fait du caractère très sensible de l’exercice de leur mission.
Maj le 25/08/2022 23:01
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