
👉 Ce matin je me suis rendu en tant que député de l’Aisne à la commémoration particulièrement émouvante du 71 ème anniversaire de la bataille de Dien Bien Phû ceci afin de rendre honneur à nos anciens combattants parachutistes de la guerre d’Indochine. Cela en présence de Monsieur le maire Bertrand Jonneaux et des autorités civiles et militaires.
👉 En 1887 est créée l’indochine Française, qui réunissait l’Annam, le Tonkin, la Cochinchine, le Cambodge et le Laos. Aux confins du monde, dans cet Extrême-Orient, méconnu de l’Occident, de corps
expéditionnaire français en Indochine s’est illustré pendant huit longues années en menant de 1945 à 1954 une guerre d’un genre nouveau dont les enjeux allaient bien au-delà d’un simple conflit colonial.
Il s’agissait aussi et surtout pour la plupart des combattants, y compris indochinois, de faire d barrage au totalitarisme communiste.
Ce conflit connu son paroxysme lors des 57 jours de la célèbre bataille de Dien Bien Phû qui se déroulera du 13 mars au 7 mai 1954 au cours de laquelle seront fauchées les plus prestigieuses unités de l’armée française qui tentèrent de s’accrocher à des collines baptisées aux doux prénoms féminins de Gabrielle, Béatrice, Anne-Marie, Huguette, Dominique, Claudine, Eliane et Isabelle réparties de part et d’autre de la rivière.
Cette bataille de Dien Bien Phû opposa les 11.000 soldats de l’Union française placés sous le commandement du colonel puis général Christian de Castries aux 80 000 Viêt Minh commandées par le général Vô Nguyên Giap-2ng.
C’est à tous ces combattants valeureux, dignes et intègres, qui ne furent pas payés en retour, a que nous rendons aujourd’hui un solennel hommage.
Cette journée de commémoration est donc l’occasion de leur proclamer notre reconnaissance.
Reconnaissance de la nation toute entière, pour ces soldats tombés au combat, si loin de leur A terre natale, souvent oubliés et morts sans sépulture.
Dans cette guerre de plus de 8 années, face aux 500 000 morts côté Vietminh, près de 100 000 2 soldats de l’Union Française sont tombés en Indochine, dont 46 000 Indochinois, pour la grandeur de la France, pour ‘honneur de notre pays, et comme le dit l’un de nos plus célèbre chant militaire «Les gardiens jaloux de notre beau drapeau, et vous aviez au cœur une s invincible ardeur, car vous avez porté haut et fier ce beau drapeau de notre France entière »
A travers eux, nous avons aussi une pensée pour tous ceux qui, aujourd’hui encore, continuent de tomber pour la France, loin de chez eux, sur les nombreux théâtres d’opérations extérieurs pour défendre les intérêts et les valeurs de notre pays.
Pour tous ces hommes morts hier, aujourd’hui et encore demain pour la France, souvenons-
Combattants d’Indochine, combattants de Dien Bien Phû, nous ne vous oublions pas..!
À l’occasion de cette cérémonie du souvenir, je suis fier d’être le président de mes amis, les vétérans de l’Union Nationale des Parachutistes, ces troupes d’élites qui furent de tous les combats de la seconde guerre mondiale, d’Indochine (de 1945 à 1954) d’Algérie (de 1954 à 1962) et qui s’illustrèrent également à Port Fouad en Egypte, à Bizerte en Tunisie, à Kolwezi au Zaïre (en 1978), en centre Afrique (1979), au Liban (de 1978 à 1992), durant la guerre du Golfe (1991), durant la guerre des Balkans, en Afghanistan, au Mali, et j’en oublie probablement…..
Nos combattants peuvent être fiers d’appartenir à cette grande famille des parachutistes que l’on ne quitte jamais.
On peut oublier le numéro d’immatriculation de sa voiture ou même son numéro de sécurité sociale, mais jamais celui de son brevet parachutiste militaire.
Le privilège de pouvoir porter la « plaque à vélo » implique d’être le dépositaire de valeurs fondamentales et inaliénables qui les habitent et vous inspirent durant toute votre vie.
Don de soi, courage, respect, camaraderie, et bien sûr l’amour de la Patrie sont en effet les valeurs qui imprègnent la famille des parachutistes qu’il nous faut absolument préserver dans un environnement de plus en plus matérialiste ou le chacun pour soi domine, ou les vrais héros, tels que le général Bigeard et Geneviève de Gallard, sont oubliés au profits d’idoles de pacotiles se trémoussant sur les réseaux sociaux, de donneurs de leçons qui n’ont pris d’assauts que les plateaux de télévision et les pseudo héros de la téléréalité qui ont des problèmes de ceux qui n’en ont pas…
Nicolas Dragon
Député de l’Aisne
Conseiller municipal de Laon
Rassemblement National
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