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Divers

Communiqué de presse relatif aux hommages rendus à Laon suite à l’assassinat de Samuel Paty par un terroriste islamiste

👉 Suite à la légitime interrogation du journal L’Union dans sa rubrique la « Salade Laonnoise » de ce jour. En effet, dans un article la presse s’étonne de l’absence de l’opposition de gauche mais aussi de moi-même aux deux hommages rendus à #Laon hier pour M.Samuel Paty, enseignant victime du terrorisme de l’islam radical.
En ce qui concerne l’opposition de gauche, je ne peux répondre sur son absence, en ce qui me concerne, le sujet est bien trop grave pour ne pas faire la mise au point que voici :

« Pourquoi je ne suis pas allé aux deux hommages en l’honneur de M. Samuel Paty, victime du terrorisme islamiste à Laon ?

La première fois que je suis allé de toute ma vie à une manifestation- hommage, c’était à Paris, le dimanche 11 janvier 2015.
La France venait de vivre l’horreur du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo et de la prise d’otages du supermarché Casher par des terroristes islamistes radicaux. Je suis allé manifester pour défendre les principes de la République française avec des millions de personnes, mais aussi pour défendre la liberté d’expression.
Alors que je n’avais pas d’affection particulière pour le journal Charlie Hebdo, que je n’avais d’ailleurs jamais acheté, étant gaulliste, je me suis toujours souvenu que l’ancêtre de ce journal s’appelait Hara Kiri avec les suites que l’on connaît à la mort du général de Gaulle. J’avais le droit de ne pas aimer ce journal, de ne pas l’acheter, mais j’avais bien le devoir de défendre les journalistes qui composaient sa rédaction, dont une grande partie a été décimée…
Parce qu’il s’agissait de défendre la liberté de la presse, la liberté de dire et de penser, je me suis rendu a cette manifestation.

Mercredi 21 octobre 2020, deux rassemblements en hommage à M. Paty se sont déroulés à Laon.

Pour l’hommage rendu à l’ESPE de Laon, je n’avais pas été informé de la tenue de cet événement organisé notamment par la Préfecture.

En revanche, j’ai bien été informé par mail, d’un hommage rendu devant l’Hôtel de Ville de Laon, hommage auquel j’ai refusé d’assister pour une simple raison :

A partir du moment ou j’ai constaté, et je suis désolé de le dire – que la ville de Laon n’a pas pris la peine ou la mesure d’indiquer clairement sur ses canaux officiels que M. Paty avait bien été la victime du terrorisme de l’islamisme radical. Cela m’a posé un problème.

L’islamisme radical a décidé de nous faire la guerre sur le sol de la République française en assassinant au nom d’une idéologie qui n’est pas la France. Cela fait un moment que beaucoup le disent sans succès, alors, la naïveté qui consiste à ne pas vouloir faire de « vagues » en « oubliant » ou en refusant de nommer un mal désormais bien présent, mal qui a fait près de 300 morts depuis 2012 sur le sol français et plus de 40 morts parmi les militaires français en opération au Sahel est insupportable !

Ne pas nommer l’évidence en utilisant les bons termes c’est nier, détourner le regard ailleurs, plus grave, ce serait mépriser les victimes !

Pendant des années, certains responsables politiques de gauche ou de droite que vous connaissez bien, ont accepté au nom d’une paix sociale qui n’existe que dans leurs imaginations, les revendications les plus absurdes (horaires aménagés dans certaines piscines, menus spéciaux dans certaines cantines, revendications absurdes de parents d’élèves dans des écoles), la liste est longue… Ceci en contradiction formelle avec les principes de la République et de la laïcité.

La foi des uns ou des autres doit être surpassée par la loi de la République, rien n’est au-dessus de la République ! C’est bien le contraire qui se passe, sans cela, ce malheureux professeur de collège n’aurait pas perdu la vie. Celles et ceux qui n’acceptent pas la loi de la République doivent en tirer les conséquences en quittant la République !

La République peut rendre des hommages mais n’est pas là pour allumer des bougies de circonstances. La République française doit agir et faire respecter sa loi quel que soit le lieu, la ville, le département.

Il y a, je le répète, sur le sol national des fanatiques islamistes radicaux qui veulent nous mener une guerre, il faut qualifier l’agresseur et nommer l’ennemi !

Samuel Paty, enseignant assassiné par décapitation, est bien une victime du terrorisme de l’islamisme radical !
Il faut le dire et l’écrire sinon c’est que nous n’aurions rien compris…rien appris

Communiqué de presse de Nicolas Dragon suite à l’hommage à Samuel Paty – page 1
Communiqué de presse de Nicolas Dragon suite à l’hommage à Samuel Paty – page 2

About Author

Nicolas DRAGON est élu Conseiller Municipal de Laon et conseiller communautaire de l'Agglomération du Pays de Laon depuis le 15 mars 2020. Né à Laon en 1977, Gaulliste Social depuis toujours, Nicolas DRAGON défend une certaine idée de la France, de sa ville de Laon et du territoire laonnois. Patriote, souverainiste et eurosceptique c’est à dire contre une Europe fédérale et financière mais pour une Europe des Nations, pour Nicolas DRAGON, la France qui est un GRAND pays, doit faire entendre sa voix, libre et indépendante. Nicolas DRAGON est Conseiller Municipal de Laon et conseiller communautaire de l’Agglomération du Pays avec le soutien du Rassemblement National. Nicolas DRAGON a notamment porté le combat contre l’arrêt du système « Poma » depuis 2016. Nicolas DRAGON est le premier élu du Rassemblement National 🇫🇷 sur la ville de Laon.

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