👉 Réunion en tant que député de l’Aisne avec nos agriculteurs 🧑🌾 betteraviers de l’Aisne (l’agriculture dans l’Aisne c’est 40 000 emplois directs et indirects): Lors de la réunion les discussions étaient animées sur plusieurs sujets notamment l’accord du Mercosur.
🔴 Qu’est ce que c’est le traité du Mercosur:
👉 Le traité de libre-échange avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay), négocié depuis plus de vingt ans, prévoit des quotas d’importations dans l’Union européenne sans droit de douane ou à taux réduit pour la viande bovine, la volaille, le sucre, le mais ou encore l’éthanol (qui peut être dérivé du sucre et du mais).
Les filières agricoles disent à juste titre qu’elles ne peuvent se battre à armes égales contre ces productions latino-américaines au motif que le coût du travail y est plus bas et que les pays sud-américains concernés peuvent utiliser des antibiotiques activateurs de croissance et des pesticides interdits dans l’UE.
👉 Les syndicats majoritaires et l’État n’ont pas de réponses, si ce n’est de l’Europe. Les politiques disent oui avec la voix et non avec la tête pour repousser les accords du Mercosur, accords qui semblent actés malgré les gesticulations du Président de le République depuis son strapontin.
Notre programme du Rassemblement National a toutes les réponses en la matière :
- Instaurer l’exception agriculturelle : moratoire sur les accords de libre-échange, instauration de clauses miroirs.
- Instaurer des prix minimums pour interdire les ventes à perte.
- Appliquer le patriotisme économique : développement des circuits courts et priorité dans la commande publique.
- Garantir la traçabilité des produits avec un étiquetage obligatoire.
- Stopper l’ivresse normative et la décroissance agricole.
- Exonérer de droits de succession les transmissions d’exploitations agricoles à condition que l’activité soit maintenue durant 10 ans.
Ces accords du Mercosur c’est entre 3000 et 3500 exploitations qui vont mettre la clé sous la porte. Un seul chiffre, les importations en sucre seront l’équivalent de la production annuelle d’une sucrerie française. Un drame quand on sait combien de sucreries ont déjà pu fermer dans notre région.
Nos agriculteurs devront faire face aux importations supplémentaires de : 160 000 tonnes de viandes bovines, de 180 000 tonnes de volailles, 3,4 millions de tonnes de maïs, 190 000 tonnes de sucre et l’équivalent en biocarburant de la moitié de la production française. C’est inacceptable !
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