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Médecins dans l’Aisne

✍️ COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Ce vendredi 27 juin, le ministre de la Santé a rendu publique la première carte des intercommunalités prioritaires dans le cadre de la « mission de solidarité territoriale », élaborée en lien avec les agences régionales de santé, les préfets et certains élus.
Cette cartographie désigne 151 intercommunalités rurales où des médecins seront « incités » à intervenir jusqu’à deux jours par mois à partir de septembre.

Elle est présentée comme le premier levier concret pour répondre à la désertification médicale.
Mais dans l’Aisne, pourtant durement touchée par le manque de médecins de proximité, une seule intercommunalité a été retenue: le Pays de la Serre.
Le reste du département est tout simplement ignoré.
Un choix incompréhensible, un territoire délaissé
Alors même que le Gouvernement reconnaît que 87 % du territoire national est affecté par la désertification médicale, seuls 151 territoires ont été retenus.

De nombreux départements pourtant gravement touchés, comme l’Aisne, sont largement exclus. Ce choix est difficilement justifiable face aux réalités locales.

Dans notre département, la santé est une préoccupation centrale des habitants. L’Aisne présente la cinquième plus faible densité médicale de France métropolitaine. Le nombre de médecins y baisse chaque an-née, tandis que leur âge moyen augmente. Il n’existe pas de CHU dans le département, qui dépend d’établissements situés dans d’autres régions administratives (Amiens dans la Somme, Reims dans la Marne). L’Agence Régionale de Santé a d’ailleurs classé l’ensemble du territoire de l’Aisne

À cela s’ajoutent les départs de professionnels de santé vers d’autres territoires, faute de conditions d’exercice attractives, de moyens suffisants ou de reconnaissance.

Une politique à deux vitesses

En excluant une large partie du département de cette première vague d’intervention, le Gouvernement adresse un message particulièrement négatif aux habitants de l’Aisne, aux professionnels de santé qui y exercent encore, et aux élus locaux mobilisés au quotidien pour maintenir un accès minimal aux soins.
Nous dénonçons fermement un découpage arbitraire, déconnecté des réalités du terrain. L’Aisne ne peut être considérée comme un territoire de second rang, alors que tous les indicateurs de santé publique y sont dans le rouge.

Nous demandons la révision immédiate de la carte

Nous, députés du Rassemblement National et apparentés de l’Aisne, appelons solennellement le Gouvernement à revoir cette carte et à y intégrer les autres territoires du département confrontés, eux aussi, à une pénurie médicale chronique.

La santé n’est pas une variable d’ajustement. Elle mérite une politique publique ambitieuse, équitable et ancrée dans les réalités de chaque territoire. Il ne saurait y avoir ni justice sociale ni cohésion territoriale tant que certains départements sont systématiquement écartés des dispositifs prioritaires.

Nicolas Dragon, Jocelyn Dessigny, José Beaurain, Eddy Casterman, députés de l’Aisne.

About Author

Nicolas DRAGON est élu Conseiller Municipal de Laon et conseiller communautaire de l'Agglomération du Pays de Laon depuis le 15 mars 2020. Né à Laon en 1977, Gaulliste Social depuis toujours, Nicolas DRAGON défend une certaine idée de la France, de sa ville de Laon et du territoire laonnois. Patriote, souverainiste et eurosceptique c’est à dire contre une Europe fédérale et financière mais pour une Europe des Nations, pour Nicolas DRAGON, la France qui est un GRAND pays, doit faire entendre sa voix, libre et indépendante. Nicolas DRAGON est Conseiller Municipal de Laon et conseiller communautaire de l’Agglomération du Pays avec le soutien du Rassemblement National. Nicolas DRAGON a notamment porté le combat contre l’arrêt du système « Poma » depuis 2016. Nicolas DRAGON est le premier élu du Rassemblement National 🇫🇷 sur la ville de Laon.

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