Samedi dernier à Reims, le photo-journaliste, Christian Lantenois, de la rédaction de l’Union qui allait couvrir des événements dans un quartier où la République n’a visiblement plus sa place, a été agressé dans des conditions épouvantables. Il est entre la vie et la mort…
Dès que j’ai eu connaissance de cette agression, j’ai réagi en envoyant un mot à la rédaction de l’Union. Je rencontre souvent, dans l’exercice de mes fonctions d’élu, des journalistes et notamment ceux de l’Union. Le journal l’Union, pour rappel couvre tout le département de l’Aisne, bien sûr Laon ou je suis élu municipal.
Il me semblait impensable de ne pas réagir, car avant d’avoir des fonctions, nous sommes des êtres humains, des hommes et des femmes qui méritent comme toutes et tous le respect quelques soient les qualités. Personne ne mérite le sort de Christian Lantenois, qui n’exerçait ce jour là que son métier de journaliste. Ce qui s’est passé est innommable…
Nous avons appris, par la suite que cette agression a été commise par un algérien qui a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre aggravé et mis en examen du même chef d’accusation peu après. Il s’agit d’un Algérien né le 18 avril 1999 détenteur d’une carte de séjour espagnole et déjà condamné à huit reprises en France (en 2018 et 2019 pour vols avec effraction, trafic de stupéfiants et violences en réunion). Il est resté silencieux durant ses interrogatoires.
L’immigration est une chance pour la France ?
Comment un homme qui a été condamné huit fois n’a t-il pas fait l’objet aussitôt les peines purgées, d’une expulsion en urgence du territoire national ?
Ces vraies questions ne peuvent être des mensonges, les mensonges, des fois, peuvent commencer avec les réponses…
Photo : Christian Lantenois (©DR)
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